dimanche 16 décembre 2012
samedi 15 décembre 2012
lundi 24 septembre 2012
Les sanglots longs de l’automne …
A l’ heure ou ces lignes sont écrites l’automne aura remplacé la saison estivale dont
certains nous garantissent que cela aura été la dernière tandis que d’autres se disant mieux informés, attestent que rien ne sera changé pour 2013.
La réalité est que les renseignements dont dispose le Bureau ne sont pas plus explicites qu’il y a un mois.
la démarche effectuée auprès de monsieur El Koubi n’a malheureusement pas permis de clarifier la position du Maire (toujours muet) car nous avons été seulement renvoyés vers le service de l environnement et des espaces verts dont on connaissait déjà la position.
Je rappelle que madame Buffet est uniquement focalisée sur une proposition de site de remplacement qui pourrait se localiser non loin du Jardin des Deux rives au bord du Rhin sur un terrain relativement vaste mais dépourvu à l’heure actuelle de toute installation ou aménagement et surtout de point d’eau ; le Rhin ne pouvant servir à la baignade.
Le Bureau se rendra néanmoins sur place à l’initiative des pouvoirs publics d’ici à l’AG programmée le 19 octobre à 19 h à la maison des associations de manière à pouvoir disposer de toutes les précisions requises.
J’indique d’ores et déjà que cette option est non seulement des plus vagues mais que surtout en admettant qu’il s’agisse d’une alternative acceptable, il n’en reste pas moins que nous restons sur la ligne originelle qui consiste à s’opposer à l’adoption de PPRT pour les nombreuses raisons fort longuement exposées dans les memorandum et blogs déjà publiés ici.
De fait , nous sommes et restons l’association de sauvegarde du BLAUELSAND et non du jardin des deux rives et de sa proximité !
Les associations réunies pour leur part poursuivent leur travail commun et surveillent jour après jour l’évolution du dossier en Préfecture ; l Assemblée du 19 octobre sera l’occasion de faire le point sur les actions encore nombreuses qu’il reste à mener.
La saison qui commence sera déterminante et je compte le moment venu sur la mobilisation de chacun lors de l’enquête publique qui constituera un étape importante pour la lutte que nous mènerons jusqu’au bout.
Le Président
samedi 8 septembre 2012
vendredi 17 août 2012
L'été en pente douce.
Orages et chaleur ont été au rendez vous du 15 Août cette année encore,
mais il apparaît que l’été n’est pas terminé et que nous pourrons bénéficier de
journées caniculaires qui feront sûrement le bonheur des graviéristes mais
aussi de «Bibi » nouvel exploitant du point de restauration arrivé in
extremis le 01 août dernier.
J’en profite pour rappeler que
l’association n’est jamais consultée pour tout ce qui concerne le choix de
l’exploitant et les conditions de son intervention.
Pas plus que ce dernier n’est tenu informé des projets et enjeux qui
secouent actuellement notre microcosme raison pour laquelle je rappelle que la
pérennité du site reste toujours remise en cause par le projet du Préfet
d’interdire la circulation sur une partie du quai Jacquoutot et ce pour le 30
juin 2013.
J’insiste une fois encore sur la dualité de la problématique.
Le Blauelsand ne serait pas fermé du jour au lendemain par la Ville, mais
son accès serait seulement possible par les chemins forestiers à pied ou en
vélo.
C’en serait donc fini de sa fréquentation par les personnes qui ne
peuvent qu’utiliser leur voiture pour venir soit en raison de leur éloignement,
de leur age ou état de santé soit parce qu’il ne dispose que d’un laps de temps
limité qu’un trajet en deux roues rend inopérant.
Si le Préfet entend pour les raisons discutables et discutées maintenir
son projet ; il n’en reste pas moins que la Ville reste sur une position
que je qualifierais pudiquement d’ambiguë.
De fait, outre que le Maire que j’ai abondamment interpellé n’a toujours
pas pris position, nos interlocuteurs municipaux avouent n’avoir aucune
solution à proposer si ce n’est accepter le fait accompli et à terme,quitter
les rives du Blauelsand pour peut être se retrouver au bord du Rhin dans une
configuration floue et qui n’est à l’heure actuelle qu’un projet peu viable.
Pour autant, on ne peut pas dire que les élus de tout bord n’aient pas
été en mesure de plancher sur le sujet depuis ces dix dernières années, si ce
n’est qu’en définitive ils n’ont jamais pris la mesure de l’enjeu que
représente la foret de la Robertsau pour tous les usagers qui la fréquente
depuis souvent des décennies.
Les pêcheurs ne sont pas mieux considérés et font lutte commune avec
nous car pour les mêmes raisons leur activité serait vouée au déclin puis à
l’abandon, car ne nous y trompons pas : une fois la route coupée et la
fréquentation des sites en chute libre, la fermeture deviendra logiquement la
conclusion de ce lent mais inexorable processus !
Quoi qu’il en soit nous n’avons de cesse d’interpeller les uns et les
autres et de fournir aux organes de presse les informations nécessaires pour
saisir les enjeux inhérent à ce dossier décidément bien mal gérés par ceux là
même qui élections après élections viennent ce plaindre du désintérêt des
citoyens pour la vie politique et jurent la main sur le cœur que la
concertation et l’écoute guideront désormais leur action publique.
Et bien, on en voit la mise en œuvre !
A suivre ….
Hervé
BEGEOT
Président
mercredi 8 août 2012
jeudi 12 juillet 2012
vendredi 6 juillet 2012
mercredi 4 juillet 2012
AUX ARMES
Un
adage populaire prétend que le pire n’est
jamais certain. Il n’est malheureusement jamais exclu non plus.
Le
bureau exécutif de l’Association a rencontré à plusieurs reprises ces derniers
mois les représentants des pouvoirs publics relativement à ce serpent de mer
qu’est devenu le projet de fermeture du Quai Jacquoutot.
Je
rappelle que le Préfet du Bas-Rhin est obligé de par la loi d’arrêter un plan
de prévention des risques techniques et industriels, et ce à la suite de la
catastrophe AZF survenue en septembre 2001.
Le
Préfet a manifesté son intention d’achever le processus de manière à aboutir à
la fermeture du Quai pour le 30 juin 2013, c'est-à-dire dans exactement un an.
Cet
objectif que le Préfet s’est donné à lui-même est censé répondre à une exigence
de sécurité que nous pourrions comprendre s’il n’apparaissait que cette mesure
radicale est non seulement dévastatrice pour les Associations usagères de la
forêt de la Robertsau mais également mal étudiée en ce qu’elle ne repose que
sur des constations techniques erronées.
A
cet effet, les Associations ANSAB, AAPPMA, ADIR et ASSER se sont regroupées
dans le cadre d’un Groupement d’Intérêts Communs dont le but est de s’opposer à
cette mesure qui aurait pour effet indirect de nous priver de notre chère
Gravière et d’une manière générale de limiter l’accès à la forêt à l’ensemble
des Strasbourgeois.
Chacune
des associations parties prenantes conserve bien sûr sa liberté d’action et son
autonomie décisionnelle, ce qui ne nous empêche pas de nous accorder sur
l’essentiel qui est de sauvegarder l’accès et l’usage d’un site remarquable et
constituant le Bien commun non seulement des Robertsauviens, mais aussi de tous
les amoureux de la forêt, lesquels sont tellement nombreux.
Les
possibilités de nous opposer à ce projet inique restent néanmoins nombreuses.
En
premier lieu, le regroupement d’Associations a adressé divers courriers d’une
part à la Préfecture pour critiquer pertinemment les conclusions des expertises
techniques sur lesquelles le Préfet s’appuie, mais aussi à Monsieur le Maire de
STRASBOURG a t’il été interpellé quant à l’urgence de prendre une position
claire aux côtés ou contre la position celle de nos Associations.
Pour
autant, l’heure de la mobilisation a sonné et j’invite tous ceux qui
n’entendent pas laisser faire une administration obtue et partiale nous
frustrer impunément de notre mode de vie, à nous rejoindre dans la lutte finale
qui s’engage aujourd’hui pour que vive encore nos espaces de loisirs qui
constituent le dernier rempart d’une joie de vivre indispensable à une
existence humaine menacée jour après jour tant par la pollution que par le
capitalisme égoïste, la loi du profit et le repli sécuritaire quelqu’en soit sa
forme.
Bien
évidemment, les pouvoirs publics se retranchent toujours derrière des principes
de sécurité et de précaution qui sont devenus désormais
des prétextes fallacieux pour encourager à tous les renoncements dès que la
responsabilité d’un pouvoir public pourrait être mise hypothétiquement en
cause.
Dans
les jours à venir, j’appellerai à nouveau à la mobilisation générale de toutes
les bonnes volontés, ce qui se traduira bien sûr par une pétition, mais
également par la divulgation à l’ensemble de la population des projets
contestés de la Préfecture qui recueillent l’aval complaisant de la Municipalité.
Nous
avons d’ores et déjà projeté avec les Associations parties prenantes des
tractages sur les marchés tout au long de l’été et vraisemblablement au-delà,
étant observé que la Préfecture lancera une enquête publique au courant de
l’hiver et au cours de laquelle j’entends que chacun se déplace physiquement le
moment venu auprès du Commissaire enquêteur à une date qui sera communiquée.
En
tout état de cause, j’appelle tous nos amis dès maintenant à sensibiliser leurs
proches, amis et connaissances à l’éminence de ce problème et à rester attentif
à toutes les communications que nous transmettrons au fur et à mesure de
l’évolution de ce dossier pour que vive la Gravière et que survive notre mode
de vie fondé sur le respect de l’autre , le respect de la nature et de la
liberté à laquelle chacun a droit.
A
bientôt !
Le Président.
Le Président.
jeudi 28 juin 2012
Le mot du Président
MEMORANDUM
J’ai l’honneur d’assurer la présidence de l’Association
Naturiste de Sauvegarde et
d’Animation du Blauelsand inscrite au registre des
Associations près du Tribunal d’Instance
de Strasbourg sous le n°78 folio 87.
L’Association existe depuis 30 ans et anime la gravière
naturiste du même nom à la Robertsau
juste après celle animée par les pêcheurs sur l’étang du
Rohrkopf.
En son temps, c’est Monsieur le Maire de Strasbourg Marcel
RUDLOFF qui au milieu des
années 1980 avait consenti à nous attribuer cette gravière
en procédant au premier programme
d’aménagement.
Je souhaiterais faire part de quelques réflexions sur le
devenir de la forêt de la Robertsau, de
son intérêt écologique et de son atout comme poumon vert du
nord de l’agglomération.
A cet égard, les remarques des quelques 600 adhérents
représentés de l’Association du
Blauelsand sont en phase avec celles de nos voisins et amis
de l’Association de Pêche de la
Robertsau, celles de l’ADIR ou encore celles du Conseil du
quartier.
Nous avions eu en son temps l’occasion de faire part de nos
remarques communes lors de
l’enquête publique relative à l’adoption du SCOTERS, mais
malheureusement sans réponse
de la part de son Président, monsieur Robert Grossmann.
Nous demandions à l’époque que le projet d’infrastructure
routière prévu au SDAU de 1973
et transformé en route à camions à l’occasion du SCOTERS
soit définitivement abandonné.
Nous faisions remarquer que la desserte du Port Autonome et
des industries qui y sont
établies paraissait suffisante par le moyen du contournement
sud et par la liaison inter Ports
en cours de réalisation, la RN4 ayant vocation à être
traitée en boulevard urbain sans trafic de
poids lourds.
Nous nous interrogions par conséquent sur les motivations de
la collectivité quant au devenir
de la route industrielle appartenant à Voies Navigables de
France.
Cette route industrielle théoriquement interdite à la
circulation en réalité constitue le seul
accès routier aux gravières (celle de l’APR et celle du
Blauelsand ainsi qu’à la station
d’épuration).
1
Nous souhaitions appeler également l’attention des pouvoirs
publics sur l’élaboration par les
services de l’Etat du PPRT du Port aux Pétroles, lequel
semble en voie d’être arrêté dans un
avenir proche.
Dans une réunion organisée début juin 2009 par l’Etat à
l’attention « des personnes et
organismes associés à l’élaboration du PPRT », il a été
question d’interdire toute circulation
générale sur cette route de desserte des gravières à partir
du quai Jacoutot au droit de l’écluse
nord.
Seule aurait été autorisée la circulation de desserte des
installations industrielles, cette
circulation pouvant provenir par un accès nord ou par le sud
moyennant une barrière filtrante
située au niveau de l’accès sud par le ville.
Pour autant, il nous paraissait tout aussi grave et sinon
davantage de maintenir la circulation
de desserte industrielle impliquant la circulation de
matières dangereuses (TDM).
En effet, la survenue d’un sinistre au moment du passage
d’un TDM ne pouvant qu’entraîner
un accident majeur dont les effets pourraient se faire
sentir jusqu’au quartier des Quinze, voire
jusqu’aux institutions européenne tels que la Cour
Européenne des Droits de l’Homme, la
Pharmacopée Européeenne ou même le Parlement Européen.
Nous avions manifesté le souhait que la collectivité se
prononce rapidement sur ce dossier
d’autant que dans le souci de sécurité manifesté par l’Etat,
la solution d’une protection de
cette portion de voirie par un merlon eût été et serait
toujours de nature à garantir tant la
circulation industrielle que la circulation de desserte.
A tous égards, cette solution serait toujours infiniment
moins onéreuse que la recherche
d’une alternative à l’accès existant, comme l’on peut s’en
convaincre actuellement.
En tout état de cause, les travaux du Comité de liaison
n’ont donné lieu à aucune concertation
avec les associations principales usagères de la Forêt de la
Robertsau que sont l’ANSAB et
l’Association de Pêche de la Robertsau.
Les pouvoirs publics n’ignorent pas et de longue date que le
seul accès motorisé et par
conséquent indispensable pour assurer la desserte des
gravières est constitué par une voie
appartenant à VNF et improprement appelée route EDF.
Dès lors que cette voie constitue le seul accès possible
pour accéder au un domaine public, il
semble acquis qu’une servitude de passage permettant de
desservir l’ensemble de la Forêt ne
saurait être remis en cause d’autant qu’il est assuré
paisiblement depuis plus de trente ans.
Les pouvoirs publics ne sauraient par conséquent se
désintéresser du sort de cette voie qui est
vitale pour assurer la pérennité des activités de plein air
et de loisirs qui y sont localisées
également depuis plus de trente ans et on en veut pour
preuve qu’une fréquence de l’ordre de
55.000 véhicules par an transitent par cette route pour
accéder au seul Blauelsand.
Il va sans dire que la Gravière du Rohrkopf est également
desservie dans les mêmes
conditions tout au long de l’année par des pêcheurs venant
de différentes localités
avoisinantes consacrant par là sa vocation régionale voire
internationale (plus de 2500
licences de pêche vendues lors du dernier exercice).
2
Il convient également de rajouter les promeneurs qui
entendent accéder en famille au
Talherkopf et au Glasserwoerth tout au long de l’année et
sans parler également des allées et
venues de tous les amoureux de la nature ainsi susceptibles
de se promener dans l’ensemble
du massif forestier.
Les derniers développements résultant des travaux du CLIC et
les réflexions de
l’administration préfectorale aboutissent à préconiser purement
et simplement l’interdiction
de l’accès sur une longueur de route avoisinant deux
installations classées SEVESO et
condamnant par là même la totalité de la route EDF,
empêchant de facto la desserte pourtant
légitime de la Forêt de la Robertsau.
Les associations concernées ne peuvent que s’émouvoir de
cette situation qui met leur
existence respective en péril, d’autant que les pouvoirs
publics ne sont à même de proposer
aucune solution alternative.
Cette situation est d’autant plus choquante pour les usagers
que cette problématique est
connue depuis plus de douze ans et que les pouvoirs publics
n’ont pas été à même d’envisager
des solutions alternatives à cette situation tout à fait
anormale.
L’ensemble des associations et usagers ne sauraient en effet
se satisfaire d’une pseudo
solution consistant à inviter ces derniers à accéder à leur
site par des chemins forestiers à pied
ou à vélo.
Cette proposition confine malheureusement au mépris des
exigences matérielles pourtant bien
compréhensibles dès lors qu’elle exclut toutes les personnes
à mobilité réduite, les familles
dans leur ensemble, les usagers ayant besoins de transporter
du matériel encombrant (surtout
les pêcheurs) et vise essentiellement à frustrer l’ensemble
des administrés d’accéder au
domaine public.
Il est d’autant plus choquant de constater que dans
certaines régions des routes voire des
autoroutes passent à proximité d’installations classées sans
que cela ne trouble personne.
Les signataires n’ignorent bien sûr pas qu’un projet de
classement en réserve naturelle qui n’a
d’ailleurs fait l’objet d’aucune concertation est
actuellement en cours depuis plus d’une
décennie.
Outre le fait que ce classement ne répond à aucune nécessité
impérieuse puisque le régime de
la réserve naturelle peut être tout à fait observé d’une
manière volontaire par les pouvoirs
publics sans être lié par des limitations légales et la
preuve en est que la pratique observée
jusqu’à maintenant reste tout à fait satisfaisante.
Aussi, les associations regroupées en Groupement d’Intérêt
Commun n’entendront pas laisser
les pouvoirs publics priver des usagers de l’accès à la
Forêt et aux zones de loisirs et sont
déterminées à tout mettre en œuvre afin de s’opposer à la
fermeture envisagée alors que le
risque de catastrophe tel qu’allégué a été arbitrairement
retenu outrancièrement alors qu’il est
bien plus prégnant pour les sites de la déchetterie, de
l’Hôtel-Restaurant de l’Ecluse, du pont,
de l’écluse et des bateaux de tourisme Croisi-Europe et de
toutes les péniches croisant à
proximité.
3
En conclusions, les associations concernées entendent se
mobiliser aux cotés de tous les
usagers afin de maintenir un accès libre à la forêt de la
Robertsau et à ses gravières dès lors
que les projets de fermeture de la route mettent purement et
simplement en péril leur existence
même et ce, sans véritable raison autres que le dogme
administratif d’un principe de
précaution qui ne résiste pas à un examen approfondi.
Aucun moyen et aucune voie de droit ne seront écarté pour
permettre aux srasbourgeois
attachés à leur forêt de la Robertsau de contrer un projet
malheureux et inepte au vu des
enjeux pourtant bien connu des pouvoirs publics depuis plus
d’une décennie et alors
qu’aucune alternative ne semble avoir hélas été envisagée.
Les associations en appellent à tout le moins les pouvoirs
publics et leurs élus à leur apporter
des propositions afin de rassurer leurs membres et tous les
usagers de la pérennité de leur
fréquentation et à défaut les informent solennellement de
leur détermination à tout mettre en
œuvre pour faire échec à un projet lésionnaire et abusif.
mardi 26 juin 2012
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