Encore une réussite cette soirée!
jeudi 12 juillet 2012
vendredi 6 juillet 2012
mercredi 4 juillet 2012
AUX ARMES
Un
adage populaire prétend que le pire n’est
jamais certain. Il n’est malheureusement jamais exclu non plus.
Le
bureau exécutif de l’Association a rencontré à plusieurs reprises ces derniers
mois les représentants des pouvoirs publics relativement à ce serpent de mer
qu’est devenu le projet de fermeture du Quai Jacquoutot.
Je
rappelle que le Préfet du Bas-Rhin est obligé de par la loi d’arrêter un plan
de prévention des risques techniques et industriels, et ce à la suite de la
catastrophe AZF survenue en septembre 2001.
Le
Préfet a manifesté son intention d’achever le processus de manière à aboutir à
la fermeture du Quai pour le 30 juin 2013, c'est-à-dire dans exactement un an.
Cet
objectif que le Préfet s’est donné à lui-même est censé répondre à une exigence
de sécurité que nous pourrions comprendre s’il n’apparaissait que cette mesure
radicale est non seulement dévastatrice pour les Associations usagères de la
forêt de la Robertsau mais également mal étudiée en ce qu’elle ne repose que
sur des constations techniques erronées.
A
cet effet, les Associations ANSAB, AAPPMA, ADIR et ASSER se sont regroupées
dans le cadre d’un Groupement d’Intérêts Communs dont le but est de s’opposer à
cette mesure qui aurait pour effet indirect de nous priver de notre chère
Gravière et d’une manière générale de limiter l’accès à la forêt à l’ensemble
des Strasbourgeois.
Chacune
des associations parties prenantes conserve bien sûr sa liberté d’action et son
autonomie décisionnelle, ce qui ne nous empêche pas de nous accorder sur
l’essentiel qui est de sauvegarder l’accès et l’usage d’un site remarquable et
constituant le Bien commun non seulement des Robertsauviens, mais aussi de tous
les amoureux de la forêt, lesquels sont tellement nombreux.
Les
possibilités de nous opposer à ce projet inique restent néanmoins nombreuses.
En
premier lieu, le regroupement d’Associations a adressé divers courriers d’une
part à la Préfecture pour critiquer pertinemment les conclusions des expertises
techniques sur lesquelles le Préfet s’appuie, mais aussi à Monsieur le Maire de
STRASBOURG a t’il été interpellé quant à l’urgence de prendre une position
claire aux côtés ou contre la position celle de nos Associations.
Pour
autant, l’heure de la mobilisation a sonné et j’invite tous ceux qui
n’entendent pas laisser faire une administration obtue et partiale nous
frustrer impunément de notre mode de vie, à nous rejoindre dans la lutte finale
qui s’engage aujourd’hui pour que vive encore nos espaces de loisirs qui
constituent le dernier rempart d’une joie de vivre indispensable à une
existence humaine menacée jour après jour tant par la pollution que par le
capitalisme égoïste, la loi du profit et le repli sécuritaire quelqu’en soit sa
forme.
Bien
évidemment, les pouvoirs publics se retranchent toujours derrière des principes
de sécurité et de précaution qui sont devenus désormais
des prétextes fallacieux pour encourager à tous les renoncements dès que la
responsabilité d’un pouvoir public pourrait être mise hypothétiquement en
cause.
Dans
les jours à venir, j’appellerai à nouveau à la mobilisation générale de toutes
les bonnes volontés, ce qui se traduira bien sûr par une pétition, mais
également par la divulgation à l’ensemble de la population des projets
contestés de la Préfecture qui recueillent l’aval complaisant de la Municipalité.
Nous
avons d’ores et déjà projeté avec les Associations parties prenantes des
tractages sur les marchés tout au long de l’été et vraisemblablement au-delà,
étant observé que la Préfecture lancera une enquête publique au courant de
l’hiver et au cours de laquelle j’entends que chacun se déplace physiquement le
moment venu auprès du Commissaire enquêteur à une date qui sera communiquée.
En
tout état de cause, j’appelle tous nos amis dès maintenant à sensibiliser leurs
proches, amis et connaissances à l’éminence de ce problème et à rester attentif
à toutes les communications que nous transmettrons au fur et à mesure de
l’évolution de ce dossier pour que vive la Gravière et que survive notre mode
de vie fondé sur le respect de l’autre , le respect de la nature et de la
liberté à laquelle chacun a droit.
A
bientôt !
Le Président.
Le Président.
Inscription à :
Articles (Atom)